Résultats du concours formant l'acrostiche B E R N I S
Le jury du 1er concours d'acrostiches organisé par Les Amis de Bernis a rendu son verdict, après avoir étudié la vingtaine de textes proposés par une quinzaine de participants au concours.
Ainsi, après délibération, le jury a attribué le 1er prix à Mme Vivianne MIQUEL pour son poème "Bravant les décennies...", un bel éloge, en alexandrins, pour notre village !
Bravant les décennies et l’outrage du temps,
Elevant vers le ciel la tour de son horloge,
Riche de son passé et fier de son présent,
Notre village vit et mérite l’éloge.
Il s’expose au soleil telle une fleur de sang
Sous ses platanes ombreux où les cigales logent.
Viviane Miquel
Deux autres auteurs ont été récompensé : Mme Elisabeth MAURIN a reçu le 2ème prix pour son poème "Sur le chemin des capitelles", écrit en hommage au travail de nos amis clapassaïres ; et le 3ème prix à été attribué à M. Christian PELLIER pour son double acrostiche "Histoire triste".
Une petite récompense a été remise à chacun : un chèque cadeau chez cultura et quelques bouteilles de vin.
La remise des prix a eu lieu dimanche dernier, en petit comité, mesures sanitaires obligent. Cette brève cérémonie a permis aux gagnants, en l'absence de M. PELLIER excusé, de rencontrer et d'échanger quelques instants avec les membres du jury.
En cette période difficile pour la vie associative, ce petit concours sans prétention avait pour objectif de maintenir un peu de lien avec nos adhérents et sympathisants.
Les félicitations bien légitimes que méritent les gagnants doivent être adressées également à l'ensemble des participants, car tous les textes étaient de qualité.
Vous les retrouverez aussi dans les prochains numéros du "Trait d'union".
Encore bravo et merci à tous les participants, et à bientôt pour de nouvelles animations !
Bien amicalement,
Les Amis de Bernis
Bernis l'enchanteresse
Empreinte orbiculaire
Resplendissante de ses ocres
Nimbée de remparts séculaires
Idylle embellie proche des capitelles
Source rêvée des retraités
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Benvenguda a Bernis
Embelinaira subrebèla
Respectuosa e calinhaira
Noblament muralhada
Imajada de sa circulada 'platanada'
Sobeirana de son relòtge e deis 'Amics Berrnissencs'.
Claude Queyrel
Bénie des dieux antiques, il est une cité
Entre mer et Cévennes, près de Nîmes lovée,
Rythmant le pas pesant du promeneur l’été.
Nymphée lénifiant loin des villes bondées,
Ici la vie est douce, débordante d’attraits,
Sevrée de tout tapage, accueillante, calmée.
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Bercée par le mistral, la Camargue l’été
Eclaboussée de l’or d’un soleil généreux,
Respire l’air du sud depuis l’éternité.
N’est-elle point le fruit d’un mariage heureux,
Idylle entre la plaine et le ciel azuré,
S’unissant pour créer Bernis, bourg lumineux ?
Viviane Miquel
Barque
Etant
Renversée
Nous
Ignorons
Sortir
Françis Bernis
Besoin d'oublier
Enfin ces journées interminables !
Reconstruisons ensemble
Notre vie d'avant Covid
Indispensable à notre
Santé mentale et sociale
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Bousculée, baladée de toute part
Esseulée au milieu de la foule
Résignée ou révoltée
Notre Vie divague, déraille, achoppe
Incrédule
Sur...un tout petit virus, nommé Corona
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Baguette magique, pourrais-tu
Enfin
Réveiller notre Monde
Nécrosé
Insouciant, inconscient de sa
Sauvegarde ?
Monique Barrière
Baguenaudant sans vice sur sa Motocyclette
Et cherchant aux tennis, on ne sait quelle conquête,
Royalement vêtu d’un habit de nageur,
Notre ami demi nu rencontra le censeur :
Il faudrait bien, Monsieur, mettre fin à vos frasques
Si vous voulez mon vieux ! donnez-moi donc un masque…
Joël Vial
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En ces jours de confinement
Rarement nous avons le temps et le plaisir de nous saluer
Nos murs et jardins, nos animaux familiers heureusement nous tiennent compagnie
Ignorant nos soucis peut-être ?
Sincères surement.
Jean-Pierre Vergier
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Bientôt
Espérons
Retrouver
Notre
Insouciante
Sérénité !
Catherine Gauthier
Bâties dans le passé par des mains travailleuses,
Elles furent oubliées dans la garrigue herbeuse,
Réduites à tas de pierres, attendant des sauveurs…
Ne comptant pas leur temps, des copains au grand cœur
Imaginèrent un jour de leur rendre beauté.
Saluons leur labeur et leur ténacité !
Elisabeth Maurin ( 2ème )
Balançant entre un sandwich et un kebaB
Etonné de se trouver dans ce cafE
Roger rêve d'un déjeuneR
N'ayant qu'un euro dans son vestoN
Il se résigne à quitter ce boui-bouI
Se lève et reprend ses pérégrinationS
Christian Pellier ( 3ème ) double acrostiche
Blotti dans son rempart de platanes chenus,
Etirant ses maisons au-delà de leur ombre
Rampante, en lui il n’a nulle grande avenue
Ni même de Versailles ; une tour qui surplombe,
Insolente, les toits, son temple, son église
Sa circulade, font tout son charme et son prestige !
Elisabeth Maurin
Bernissois, Bernissoises, savourez votre village
Et profitez de tous ces moments de partage
Rien ne vaut l’amitié de votre entourage
Ne perdez surtout pas votre courage
Impliquez-vous, même, davantage
Semez partout la joie dans votre sillage
Monique Gillet
Bienvenue à Bernis, ce charmant village
Entouré de ses platanes aux riches feuillages
Respire l’air de l’amitié et de la convivialité
Ne reste pas enfermé dans ton coin
Impatient, les Bernissois, tu rejoins
Si vite que le bonheur n’est pas loin
Monique Gillet
Baladant du lavoir à la place du château
En baisant la madone au coin de la grand rue
Rue du porche à pas lents où je me suis rendu
N’entendant aucun bruit n’entendant aucun mot
Inspiré par le charme de ce si beau village
Sur le jeu de ballon finir mon voyage
Claude Klou
Besace sur le dos
Et bâton à la main
Rien ne trouble le marcheur
Ni la difficulté du chemin, ni les caprices du temps
Il avance d'un pas égal
Savourant son bonheur
Christian Pellier
Brusquement
Emerge de la brume un
Renard, blanc comme
Neige
Il point son museau puis
S'éloigne
Christian Pellier
Bellâtre étendu dans la plaine du Vistre
Encerclé dans sa couronne de platanes bicentenaires
Rutilant sous ses toits éclatants de pourpre
Nimbé du soleil méridional
Insolent par son clocher et son horloge
Seigneur vautré au pied de son château féodal.
Bernadette Tllois
Bégonias Bicolores du jardin
Eglantines Eclatantes de pudeur
Roses Rougissantes de bonheur
Narcisses Nimbés de fauves lueurs
Iris Isabelle de couleur
Soucis Safranés du chemin
Annie Valentin
Butinant avec zèle de l’aurore au couchant,
Elles répandaient la vie, travaillant sans relâche.
Récoltant le pollen, mais surtout fécondant
Nos arbres et nos plantes, accomplissant leur tâche.
Inconscient genre humain, tu ne les verras plus !
Souviens-toi des abeilles aujourd’hui disparues
Elisabeth Maurin
Bercée par le bruit du vent dans les platanes
Etendue tout simplement sur une rabane
Rébecca repense à sa petite enfance
Ne retenant que les moments de chance
Inconsciemment elle ressent le bonheur passé
Ses souvenirs viennent la bouleverser
Monique Gillet