Soirée occitane du 11 mars 2011
Soirée occitane / Velhada Occitana

La semaine occitane des Amis de Bernis a encore une fois été couronnée de succès, autour de trois soirées, deux vidéos proposées par Michel MASSAL : L’aventure de Catinou et Going back to Nissa la béla et en clôture du cycle, la fameuse soirée occitane au cours de laquelle les acteurs intermittents des Amis de Bernis s’en sont donné a cœur joie et ont interprété une comédie écrite en hommage à Charles Mouly ( Il était un journaliste de radio et de presse, écrivain et auteur de théâtre, illustrateur, créateur des personnages de Catinou et Jacouti qui connurent une grande célébrité dans le Midi toulousain dans la deuxième moitié du XXe siècle).
Deux bernissois Catinou et Jacouti veulent se rendre à Paris ils se trouvent à la gare de Bernis pour prendre le train. Arrivés en avance ils attendent qu’un employé ouvre le guichet, pour acheter leurs titres de transport. Un autre bernissois, Zidore le gardian qui lui va à Tarascon rencontre le couple. Au cours de la discussion Catinou et Jacouti, un peu benêts, demandent comment voyager à tarif réduit. Zidore qui voit un bon tour à jouer leur conseille de se mettre une pancarte autour du cou avec l’adresse de la personne chez qui ils se rendent ainsi qu’un timbre poste sur le front.
Mais le préposé refuse le passage à nos deux acolytes sans un billet de train, toutes fois il consent à les laisser voyager à condition que leurs timbres postes soient oblitérés par les PTT, ce que va faire notre couple qui s’absente de la gare. Pendant ce laps de temps une parisienne de retour de vacances reçoit de la part du cheminot des cours d’occitan, mais ça n’est pas facile pour elle. Elle répète : Aquo es un oustau, Aquo es una teulada, la prononciation est laborieuse.
Nos deux héros de retour se rendent compte que le train ne les a pas attendu ce qui provoque la colère de Jacouti, qui décide d’occuper la gare en attendant le prochain départ, montrant ainsi son mécontentement à la SNCF.
Dans cette période d’attente, nos deux nigauds comparent les charmes des lieux parisiens à ceux des bernissois. La Seine est opposée au Vistre, les grâces des Folies Bergères à celles de Catinou qui est belle et à une « poupasse » (belle poitrine) et la Tour Eiffel à la Capitelle du Grand Bois qui est disent-ils, la Cathédrale de nos garrigues.
Pendant ces considérations toutes personnelles surgit une espèce de folle qui recherche son mari. Elle trouve dans le hall un téléphone, appelle tous les bistrots de Bernis et localise enfin trouve le fugueur ! Celui ci refuse de revenir vers son épouse qui lui dit alors à bout d’arguments : Vai t’en caga à la vinhe ! Et la troupe reprend en chœur : E porta nos la clau ! (Va t’en caguer à la vigne et rapporte nous la clef).
C’est sur cette note de bonne humeur que la pièce se termine et comme des acteurs professionnels, Andrée, Mireille, Vivianne, Alain, Bernard et Michel viennent saluer le public qui applaudit abondamment le talent de ces artistes locaux. A quand les tréteaux parisiens ? Peut être les Folies Bergères.
Après un buffet apprécié la soirée se poursuit avec la prestation de Marc NOUAILLE auteur, compositeur, interprète qui nous a enchanté avec un répertoire occitan proche de celui parlé dans le Vivarais.

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